Des demi-corps de femmes retrouvés au domicile d’un humoriste parisien

Des demi-corps de femmes retrouvés au domicile d’un humoriste parisien
Paris - C'est une scène terriblement macabre qu'on découverte dimanche matin les hommes du G.I.P.N dans un appartement du VIIème arrondissement parisien. Trois moitiés de corps appartenant, selon les premiers éléments de l'enquête, à trois femmes différentes, ont été retrouvées dans les lits de chacune des trois chambres du domicile. L'auteur présumé du carnage, Louis Siquait, qui aurait pris la fuite est activement recherché par les forces de l'ordre. L'homme de 31 ans, jusqu'alors inconnu des services de police, est un humoriste réputé du milieu des cafés-théâtres parisiens, qui jouait depuis deux semaines « Aimez-moi les uns les autres », son dernier one-man show.

Un homme drôle, au physique ingrat

C'est vers la piste du crime sexuel que semblent maintenant s'orienter les enquêteurs. Selon une source anonyme proche de l'affaire, l'humoriste aurait développé au fil des années une immense frustration sexuelle liée à ses difficultés à « séduire les femmes » à cause de « son physique très ingrat ». « Il faisait beaucoup rire les filles, c'est sûr, mais je ne l'a jamais vu sortir avec une seule, pourtant il essaye beaucoup, il drague à fond » confiait un employé du café-théâtre où l'homme se produisait ces dernières semaines.

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Le témoignage d'une voisine de pallier du meurtrier présumé semble confirmer cette piste : « A chaque fois qu'on se croisait il me sortait ses dernières vannes, qui me faisaient beaucoup rire, il était drôle et assez sympa en fait. Mais il a commencé à m'inviter chez lui... j'ai failli accepter une fois tellement on avait rigolé mais en vrai... il ne m'attirait pas du tout. Alors j'ai décidé de toujours dire non à partir de ce jour là » a-t-elle déclaré au reporters du Parisien, s'estimant « heureuse et chanceuse » d'être encore en vie. A-t-on affaire à un tueur en série ou s'agit-il d'un acte isolé ? Est-ce un hasard si toutes les victimes portaient des lunettes ? Pourquoi ont-elles été coupées en deux parties de tailles identiques ? Autant de questions auxquelles devront s'atteler les psychologues de la police parisienne dans les prochains jours.