Partant de l'étrange constat que certaines ethnies d'Amérique et d'Asie, aux mœurs particulièrement libérées, semblent immunisées contre la canitie (le blanchiment des poils et cheveux), une équipe de biologistes finlandais a émis l'hypothèse que ce syndrome pourrait être causé par l'existence et le refoulement de pensées perverses et de pulsions « interdites » dans nos sociétés. Après 4 ans d'expérimentation, leur dérangeante hypothèse semble validée.
Pas de cheveux blancs chez les indigènes "libérés"
Ils ont 50, 60 ou 70 ans... et pas un cheveu blanc. Les membres de certaines ethnies reculées, tels que les « Mashco-Piro » d'Amazonie ou les « Ayoreo-Totobiegosode » du Paraguay, ne cessent d'étonner les ethnologues et biologistes du monde entier. Parmi les différences les plus frappantes entre ces ethnies et "nous", l'absence totale de cheveux blancs chez la majorité des membres, même âgés, de ces tribus isolées. Autre caractéristique intéressante : ces société ne connaissent pas de tabous. Crime, infidélité, inceste, anthropophagie : rien n'est interdit a priori dans ces tribus.
Honte + excitation + refoulement = cheveux blancs
« On a longtemps attribué l'apparition des cheveux blancs au stress, à la vieillesse ou aux traumatismes. En réalité, la cause principale de la canitie se trouve dans le refoulement souvent inconscient de pulsions dites perverses, ou taboues, dont l'expression comportementale ou même verbale est durement condamnée dans nos sociétés, conditionnées par la religion ou d'autres systèmes moraux qui imposent à leurs membres des définitions du bien et du mal en contradiction avec les pulsions animales qui nous animent » explique le Dr. Markku Koskinen, directeur du laboratoire d'ethno-biologie de l'université d'Helsinki et auteur principal de l'étude.
Selon les chercheurs, éprouver simultanément de la honte et de l'excitation pendant une période prolongée perturberait le système endocrinien. "Détraqué" par ces "interdits excitants", il relâcherait dans le lobe frontal un duo d'hormones particulièrement nocif pour la mélanine, responsable de la coloration des cheveux.
Des cobayes confrontés à leurs perversités
En utilisant des techniques d'hypnose (interdites en France en expérimentation scientifique), les chercheurs finlandais ont dans un premier temps déterminé les « pulsions taboues inconscientes » propres à chaque participant. Puis ces cobayes étaient soumis à des séances intenses de confrontation hebdomadaires où les chercheurs les poussaient à réfléchir et communiquer sur ces tabous.
Résultat : les participants aux penchants inconscients les plus sensibles (pédophilie, désir de meurtre, pratiques sexuelles controversées) ont vu leur nombre de cheveux blancs augmenter de manière impressionnante (les variables de stress, d'alimentation, etc. étant contrôlées par ailleurs). Un lien de cause à effet direct a donc été établi entre la quantité de cheveux blancs et la fréquence et la gravité des pensées sexuelles ou violentes dont la réalisation serait immédiatement condamnée par la société.
Des conséquences sociales désastreuses ?
Quel serait le regard porté sur les personnes aux cheveux blancs si les conclusions de cette étude venaient à être largement diffusées ? Difficile à dire. Une chose est sûre cependant : il serait négatif. Comme si l'association avec l'idée de vieillesse n'était pas suffisante, s'y rajouterait celle de "pervers". Une deuxième chose est sûre : il s'agit d'une excellente nouvelle pour l'industrie de la coloration capillaire, dont certaines marques ont co-financé l'étude.