Treize ans après, les détails sur les attentats du 11 septembre continuent toujours d'affluer. Mais aujourd'hui, c'est une révélation de taille, et pour le moins surprenante, que livre l'agence de renseignement américaine (CIA) : les terroristes auraient choisi leurs cibles, leurs avions et l'heure des attaques en se synchronisant sur le site web collaboratif "Doodle". Révélations.
La CIA déconcertée
Dispersés aux quatre coins du monde, les terroristes d'Al-Qaïda se sont nécessairement synchronisés à distance. Depuis plus de 10 ans, la CIA se demande comment. «
Nous imaginions des satellites piratés par des hackers, des messages crypto-sécurisés ou au minimum des communications téléphoniques un peu protégées... mais sûrement pas un p*****n de Doodle !
» s'indignait Josh Green, directeur de la branche de la CIA dédiées aux investigations sur le 11 septembre.
« Pourquoi pas demander directement sur Yahoo Questions/Réponses : "Hey les gars, quel symbole de l'Amérique voulez-vous qu'on réduise en p****n de tas de cendre ?" » a-t-il déclaré, visiblement énervé, sur la chaîne CBS.
Des terroristes pragmatiques
« Je ne suis même pas surpris » déclarait cet expert du Moyen-Orient islamique sur la même chaîne américaine « Les membres d'Al-Qaïda sont habitués à se débrouiller sans trop de moyens, il sont pragmatiques, vont à l'essentiel sans trop s’embarrasser ou se poser de questions. C'est aussi pour cette raison qu'ils sont si difficiles à traquer » conclut-il.
« Doodle n'existait pas en 2001 » : la défense pathétique de Doodle.com
De son côté, la société suisse éditrice du service de planification et de sondage Doodle.com a formellement démenti ces affirmations. « Le service Doodle n'existait pas en 2001, le site a été lancé en 2003 » a laconiquement affirmé le chargé de communication de l'entreprise. Un argument bien peu convaincant au regard des preuves avancées par la CIA, dont la copie d'écran ci-dessus.